Une parigote à la sauce ravigote
Ou ma flamme pour Paname
ENFIN, JE SUIS RENTRÉE ! Rentrée de ces trop longues vacances dont je me languissais pourtant ces derniers mois.
Oui, je sais, je sais... je voulais contempler les pins parasols, sentir le sable des plages landaises glisser entre mes doigts, dîner à la fraîche, face à l'océan et me régaler de jambon de Bayonne et de chipirons à la plancha. En d'autres termes fuir Paris, son bruit, son stress et sa pollution. Mais que voulez vous, souvent femme varie et dans le genre je suis pas mal. Au bout de deux semaines de ce régime là, j'étais gavée. Marre des pins dont les pommes ne m'ont pas loupée, assez de ces plages sur lesquelles je n'ai jamais pu me poser, trop occupée à courir après deux affreux de 19 mois qui, chaque jour, se mettaient en tête de relier Hossegor-Barcelone à la nage. Bon, il me restait bien une petite place pour quelques chipirons et un jambon, mais... rien ne vaut chez soi !
OUI, très clairement et plus que jamais, qu'il est bon de rentrer ! Retrouver ses petites affaires, son petit bordel confort, sa petite routine, puis tailler la route et faire le tour du quartier : dire bonjour à la voisine (et par là même se tenir au courant des derniers ragots), acheter sa baguette à la boulangerie du coin, saluer un commerçant par-ci par-là et humer l'air pollué frais de la capitale, de Paris, PARIS, P.A.R.I.S., PAAAARRRRIIIIS !!!! La ville où je suis née, où j'ai vécu toutes ces années et où je mourrai sûrement si on m'en laisse le choix. J'avoue : si je la quitte plus d'une semaine, voilà qu'elle me manque cruellement. Après une trop longue absence, la retrouver est une fête. Je la trouve belle, stimulante, indéfinissable. Paris c'est une blondeeeeeu qui plaît à tout le mondeeeeeu ! Comme le dit la chanson. En tout cas, elle me plaît à moi et chaque fois un peu plus.
Fi des musées, des cinémas, des restaurants, des boutiques, de la vie culturelle qui palpite tout près de moi (ça c'est bon pour les touristes.) ! Il me suffit de battre le pavé pour ressentir un immense bien-être et respirer à nouveau (ouais, vaut mieux entendre ça que d'être sourd, hein ?). Dans les rues de Paris, je me sens bien. Chez moi. Comme dans les bras d'une mère. C'est dire !
Allez, de quoi chanter allègrement Paris is burning, de Ladyhawke. Je vous aurais volontiers montré son clip qui est tout pourri, mais il faut croire que deux mois d'absence de la blogosphère ont définitivement ruiné mes connaissances en la matière. Suis désormais infoutue de mettre une vidée sur mon blog. Alors, pour garder le peu de dignité qu'il reste à la bloggueuse sous-douée et improductive que je suis, je vous laisse le lien de la vidéo (ça encore, heureusement, je sais faire).