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Minos et compagnie
23 février 2009

En avant, marche !

Ou des nouvelles de mes p'tits Minos

Allez, à la demande générale, je m'en vais vous donner quelques informations récentes sur ma progéniture qui se porte comme un charme.

n788383183_1184341_3405Mr A. a toujours 8 dents, toujours aussi peu de cheveux et toujours aussi bon appétit. Il a juste développé ces dernières semaines un caractère de chien. Oui, de chien, vous m'avez bien lue. Il est capricieux, parfois irascible. Il ne supporte pas qu'on lui dise non. C'est bien simple, lorsqu'il entend ce mot il se projette en avant ou bascule violemment en arrière et pleure de rage. Depuis peu, il se met debout et esquisse quelques pas (et oui, il maaaaarche !). Ce gain d'autonomie a dû lui faire peur car au lieu d'en profiter pour pousser toujours plus loin ses explorations, il reste scotché à nous, sollicitant avec insistance nos bras disponibles, desquels, une fois bien installé, il ne demande qu'à s'en aller. 
Ha, j'oubliais que Môssieur ne veut plus porter les vêtements qu'on lui choisit. Lorsqu'il a quelque chose sur le dos qui le dérange, il tente de l'enlever sur le champs. Heureusement qu'il lui manque encore un peu de dextérité car sinon nous passerions notre vie à le rhabiller.
Ma seule arme face à cette terreur, c'est bien le rire. Oui, car il est drôle mon petit soldat quand il traverse une pièce d'un pas lent et peu assuré. Concentré, la langue sur le côté, le regard déterminé. Il esquisse un sourire dès lors que nous l'encourageons par des "C'est bien !", "Bravo!", "Encore un pas, oui c'est ça !". Emporté par la fierté et la joie il se laisse alors lourdement tomber sur son postérieur et rigole. A l'heure où j'écris ces quelques mots, il semble que son premier à lui soit :"Encore!", rapport sûrement à son appétit de glouton, puisqu'il le prononce très souvent un biberon à la main.

Mr T. a connu quelques heures difficiles, mais à présent il va beaucoup mieux. Nous avons peut-être finalement réussi àMrtr trouver ce qui lui causait ces otites et vomissements à répétition, et qui n'est autre qu'un reflux gastro-oesophagien. Celui-ci devait le gêner, car depuis qu'il est soigné, Mr T. n'est plus le même bébé. Celui que j'appelais volontiers "mon sac à main" - car une fois posé sur mes genoux il n'en bougeait plus - ou, mieux encore, Vomito (ai-je vraiment besoin de vous donner une explication ??) est sur les rangs pour hériter du sobriquet de Speedy Baby.
C'est bien simple, ce gamin n'a plus de frein. Il rampe à la vitesse de l'éclair en poussant des petits cris de contentement (et si ce n'est pas du contentement, alors c'est peut-être un cri de guerre...). Il grimpe tous les obstacles qui se présentent à lui, aussi talentueux qu'un yamakasi. L'adage populaire "sans les mains, sans les dents" est plein de sagesse, puisque Mr T., s'il est très agile, n'a toujours pas de dents. Nooooon, je vous dis, PAS UNE ! Et nous n'avons pas encore trouvé son père et moi un quelconque argument qui l'encourage à en faire. Pas besoin de dents pour se taper une purée ! Et des deux frères, il est encore celui qui finit le plus rapidement son gâteau. Alors des dents, pourquoi faire ?
Face à la volonté forcenée de son frère de lui subtiliser tout ce qu'il peut tenir en main, Mr T. cultive l'art de la diversion. Dès qu'il voit arriver vers lui Mr A., tête baissée, déterminé à lui chiper son bien, il pose instantanément l'objet de tous les désirs et se précipite sur autre chose. Mr A., désorienté, par conséquent lui vole ce qu'il vient de prendre et s'en retourne là d'où il est venu. Mr T. peut alors récupérer l'objet qu'il avait posé avant l'attaque et se consacrer à ses occupations. Un génie, je vous dis !

Ces deux là s'aiment bien. Les Laurel & Hardy des bacs à sable, c'est bien eux ! Rendez-vous dans quelques jours pour la suite de leurs aventures...
 

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