Tout s'achète. Mais tout se vend-il ?
En ligne de mire, la nouvelle campagne d'Aubert avec pour égérie Laure Manaudou...
Je n'ai percuté qu'hier, mais apparemment cela fait depuis le mois de mai dernier que l'affaire est connue.
C'est mon côté fleur bleue, je me souviens plus de la nageuse pour ses histoires de cœur que pour ses performances au 400 mètres nage libre. Mais j'étais complétement passée à côté de son plan marketing...
Je m'explique :
On l'avait déjà vue prêter son image pour les maillots Arena. Jusque là tout va bien.
Puis ce fût le tour d'EDF pour qui Laure Manaudou rejoignait les Jeux Olympiques de Pékin à la nage (et faut croire, vu la suite des événements, qu'elle ne s'en est jamais remise la pauvre). Il y eut aussi les sacs Lancel à l'apogée de sa carrière de sex symbol, une marque d'appareil de musculation alors qu'elle arrêtait la compétition, et les savons Cadum (vous savez le fameux bébé Cadum) une fois enceinte.
Tout cela fait déjà pas mal de pépettes, puisque Mademoiselle Manaudou ne doit pas se faire payer à coup de Chupa Chups et de verres de Banga. Mais la revoilà pour Aubert, une grande enseigne de puériculture, nous rappelant ainsi que l'ancienne sportive est devenue maman et compte bien se servir de cela, comme du reste, pour en faire ses choux gras !
Elle a d'ailleurs créé à cette fin en 2005, Swimming Dream, une société sur laquelle elle verse le montant de ses droits d'image et vu à quelle vitesse elle vante tout et n'importe quoi, c'est bien simple, elle doit se faire des ovaires en or !
En enfilant un maillot et un bonnet de bain c'est fou ce que la donzelle est capable de nous refourguer. Comme quoi l'habit fait le moine ou, en tout cas, c'est le maillot qui fait la nageuse. Parce que la Manaudou, la seule tasse qu'elle boit en ce moment, c'est son café du matin.
Bon, ma question est la suivante : tout ce qui émane de la mère Manaudou ou qui sort de ses entrailles est-il commercialisable ? Parce que si c'est le cas, on a du souci à se faire pour ses prochaines campagnes.