Pump up the pompes !
Ou pourquoi je me sens moins seule tout d'un coup
On se demande souvent ce qu'il y a dans le sac des filles, mais nettement moins ce qu'elles ont dans la tête pour ne penser qu'à ça. Ce p'tit bout de cuir, de plastique ou de bois qu'elles exhibent au bout de leurs pieds si graciles comme autant de joyaux à chaque doigt.
Que ce soit Bulles d'Infos, Eve G., ou Bonnie, et bien d'autres encore, nous avons toutes, un jour ou l'autre, fait état de notre notre attirance pour cet accessoire indispensable. Ce faire-valoir pour lequel nous sommes prêtes à faire bien des sacrifices et supporter nombre de douleurs.
Loin de moi l'idée d'analyser le phénomène, un blog entier n'y suffirait pas. Nous avons toutes de bonnes raisons d'investir financièrement et émotionnellement dans 10 centimètres de talon ou une bride. C'est juste un constat qui me fait dire que je ne suis pas la seule à vénérer la pompe. Et moi qui culpabilisais depuis tant d'années d'être une gaudiche de la godasse, en achetant plus que je ne pouvais en porter !
Il faudrait juste qu'un jour je me résigne à sortir de ma penderie les 150 paires de grolles de compet' - que je cache de peur que l'on me prenne pour une perverse - et me faire une sorte de calendrier de l'Avent. Chaque jour une paire différente : ballerines, stilettos, sandales, baskets, bottines, derbies, bottes, à brides, à talons, plates, compensées, fermées, montantes, échancrées, ouvertes. Toutes vont y passer ! Et Noël dans tout ça, c'est pour quand ? Ben le jour des soldes, pardi ! C'est qu'il faut se réapprovisionner, non mais.
En exclu, une petite sélection of mine, dès que je me serai prodiguée une nouvelle paire de pieds et le banquier qui va avec (liste non exhaustive bien évidemment) :
Il y a des jours où c'est bien d'être une hystérique de la grolle femme, non ?