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Minos et compagnie
7 février 2009

Marathon woman II : Back to my past

Ou, en français, le retour à ma vie d'avant  (je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je préfère la version anglaise. Ça claque plus, non ?)

Alors là vous êtes sûrement interloqués : "Comment ? Elle avait une vie marieamelielefuroffrancyj3avant d'avoir ses jumeaux la mère Minos ??", "Mais qu'en faisait-elle ?". Ben si vous voulez tout savoir, sans mes affreux, je me la coulais douce. Au lieu de tomber du lit réveillée par un hurlement d'enfants pour sauter dans la douche, prendre le premier T-shirt venu en guise de tenue et avaler rapidement un café afin de m'occuper de la prunelle de mes yeux ; Je me levais le matin au doux son d'un radio réveil qui me scandait ma chanson préférée, petit-déjeunais sans me presser, prenais le temps nécessaire de sélectionner ma toilette du jour, de me faire une beauté et d'un pas guilleret  sortais de chez moi pour entamer une enthousiasmante
nouvelle journée de travail.
Mes soirées étaient toutes aussi réussies. Je ne les passais pas comme aujourd'hui, coincée chez moi, devant la télé ou mon ordinateur. Noooon, ça c'était bon pour les autres. Moi, je remplissais mon carnet de bal par un resto par ci, une soirée par là, une folle nuit blanche de temps en temps et un apéro très souvent. Je me baladais dans la vie d'un pas léger en fredonnant une rengaine qui me correspondait alors :"I'm free to do what I want any old time, I'm free to do what I want any old time.So love me, hold me, love me, hold me. I'm free any old time to get what I want, etc, etc..." (je précise que c'est une chanson des Stones mais je préfère la version des Soup Dragons,mon côté raggamuffin sans doute...). J'étais heureuse, mais il me manquait quelque-chose,... mes affreux !

Maintenant que je les ai, force est de constater que ma vie est moins rock&roll. Je ne m'en pleins pas, mais il y a des jours où je m'éclaterais volontiers en oubliant les heures et les obligations. Alors quand l'occasion s'est présentée, pensez-vous, j'ai dit oui ! Oui à une soirée entre copines mercredi, oui à un dîner jeudi et oui à une teuf vendredi. Ouiiiiii !
Oui, mais voilà, c'était sans compter sur le fait que je n'avais plus 30 20 ans. Mon
nerf crural (mon copain du moment) et moi on s'est traîné avec beaucoup de joie à la soirée entre copines. Ça me faisait plaisir de toutes les revoir, on a papoté, bu quelques verres,... et quand il a fallu quitter le resto, mon copain Cru-cru s'est réveillé. Et alors là, j'ai dégusté.
Ça, ce n'était que le mercredi. Je me disais que j'aurais tout le loisir de me rattraper à mon dîner de jeudi. Je serais en pleine forme et pourrais enfin profiter pleinement de la soirée qui s'offrirait à moi. Ouais, sauf que Cru-cru en bon ami très collant refuse de me lâcher les baskets. 5 ou 6 antidouleurs plus tard, Cru-cru me faisait toujours la conversation et avait invité un de ses poteaux : Tonton Gastro ! Quelques minutes avant l'heure fatidique du départ, la mort dans l'âme, je me suis décommandée car, à bien me regarder dans une glace, j'étais loin de l'image glamour que je véhicule habituellement. Pour ne pas choquer les esprits et décevoir mes fans (hé hé !) je préférais déclarer forfait et me retirer dans mes appartements.
Qu'allait-il en être du vendredi ? Cette question s'imposait de plus en plus à moi, à mesure que les heures s'égrenaient et que Tonton Gastro et Cru-cru s'incrustaient. Allais-je être capable de sortir de chez moi et de montrer bonne figure ?
Quelques manipulations de mon Gourou (mon ostéopathe) plus tard, je décidais de ne pas m'écouter et d'y aller. Après quelques verres, mon côté poupée déglinguée passerait inaperçu aux yeux de mes camarades. Cette soirée a été magique, mais je n'en dirai pas plus !

De ma vie d'avant, je n'ai plus le panache, mais j'ai de bon souvenirs. Je garde dans un coin de ma tête ce p'tit air qui ne demande qu'à rejouer comme hier : "I'm free to do what I want any old time, I'm free to do what I want any old time.So love me, hold me, love me, hold me. I'm free any old time to get what I want,..." . Le reste, c'est là-dessous !

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