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Minos et compagnie
6 février 2009

Marathon woman

Ou comment je sais que j'ai un nerf crural

marathonwomanOui oui, vous avez bien entendu, le nerf crural. Ça existe, ce n'est pas une invention de ma part. Pour tout vous dire, c'est une cruralgie. Aidée de l'encyclopédie vulgaris-medical (il faut au moins cela), je m'en vais vous dire en quoi cela consiste :
"Le terme cruralgie désigne une douleur qui se localise à la partie avant de la cuisse." Ouais et je peux vous que ça fait très très maleuuuuu !
"En réalité la dénomination de cruralgie désigne le plus souvent une souffrance du nerf crural ou des racines lombaires qui constituent le nerf crural."
Aïeeeeeeuuuuuu !!!
"Si l'on préfère, la cruralgie à la partie antérieure du membre inférieur est analogue à la sciatique à la partie postérieure du membre inférieurs."
Ouais ouais, t'as raison de préciser, je ne souffre pas assez peut-être...
"La cruralgie concerne le plus souvent les individus après l'âge de 50 ans."
Hein ???!!! QUOI !!! COMMENT ???? Qu'est-ce que j'apprends ????!!!! Qu'est-ce que tu me racontes là ??? Attention, tu as beau t'appeler Vulgaris ça ne te donne pas tout de même le droit d'être vulgaire ! Je n'ai pas 50 ans. J'en suis très loin d'ailleurs. J'en ai au moins 20 de moins (bon plutôt 15 pour être honnête). Retire ça tout de suite !

Alors voilà, on veut être gentille, laisser partir son chéri pour qu'il aille faire le fou avec ses potes sur les pistes enneigées et garder les affreux toute seule  le temps d'un long week-end. Et voilà ce qu'on récolte 15 20 piges dans la gueule et l'impression d'avoir couru le marathon de New York !

Lorsque nous avions évoqué l'idée, je m'étais dit que c'était une bonne occasion pour passer du temps seule à seuls avec mes garçons et perdre quelques kilos vue que s'en occuper seule tout un week-end équivalait à pratiquer un sport de haut niveau.
Et bien je peux vous dire que je les connais désormais mes loulous et qu'ils méritent d'être connus ! A un an, ce sont déjà de beaux lascars qui vous font tourner bourrique en un rien de temps. Alors imaginez 4 jours avec eux... je n'ai pas cessé d'alterner les phases d'émerveillement à celles de consternation, de colère parfois et de panique souvent, face aux facéties de ma progéniture. Et je ne parle pas de leur état de santé : ils ont choisi ce week-end précisément pour faire rimer maladie avec vomis. Je n'ai rien pu gérer du week-end, trop occupée à courir derrière l'un, soulever l'autre et passer la serpillière. Le soir venu, lorsqu'ils étaient enfin couchés, histoire de me remettre, j'abusais des douceurs et des sucreries et m'offrais un p'tit verre histoire de fêter ça. J'ai bien pris 5 kilos.
La jambe en vrac et les bourrelets en place, moi qui pensais m'en sortir indemne, j'ai tout de la poupée déglinguée.

Moralité de l'histoire : ben y en a pas, sauf que j'ai appris un nouveau mot et que le sport, je préfère vraiment le regarder à la télé.

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